Evasion
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 "Quelqu'un de bien"

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maïa
Petit chat conduisant une voiture jaune à pois roses
maïa


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MessageSujet: "Quelqu'un de bien"   "Quelqu'un de bien" EmptyLun 8 Oct - 12:17

encore une histoire débutée sur un certain forum... celle ci est une nouvelle et je compte bien la finir aussi! (motivation!)

La pluie tombait lourdement sur la pelouse jaunie de la place du petit village de Cuore, une pluie fine mais dont les gouttes, étroitement serrées, vous pénétraient d’abord les vêtements pour atteindre votre corps et vous geler les entrailles. Au milieu de l’étendue à présent boueuse se dressait un fier baobab haut de plusieurs dizaines de mètres qui devait avoir environ 600 ans. Seul son imposante sature offrait un abri convenable de quelques mètres cubes contre les intempéries. Il était la fierté de ce petit village dont habituellement personne ne se préoccupait. En effet comme le disait le maire à qui pouvait l’entendre : « un arbre de cette origine et de cette taille, cela ne cours pas les rues d’Italie ! ». Néanmoins, l’attraction n’était pas assez surprenante pour attirer plus d’une centaine de touristes par ans. Il est vrai que les évènements naturels, bien qu’ils soient exceptionnels, qui ne font pas de mal ne touchent guère plu les gens d’aujourd’hui… Parlez leurs d’une tornade où d’un tsunami et là vous attirerez l’attention de certains qui se rendrons seulement compte de la puissance de la nature… alors qu’un baobab pousse depuis plu de 600 ans devant leurs nez, dans des conditions qui devraient, normalement, le tuer. Il n’avait pas plu depuis longtemps à cuore, ce qui explique la couleur mortuaire de la, autrefois, somptueuse pelouse. Le pays avait cruellement besoin de cette eau et l’attendait depuis déjà plusieurs semaines. L’arbre semblait s’abreuver de cette douce pluie d’eau fraîche et froide. D’un côté son tronc, fier et fort se risquait à défier la tempête, lui ouvrant des bras monstrueusement solide. De l’autre côté, si on levait assez haut les yeux, on pouvait apercevoir l’épais et lourd feuillage, écrasé littéralement par la pression du flot continu. Cependant il ne cédait pas. L’arbre s’amusait de ce petit jeux, on ne lui avait jamais appris qu’il ne fallait pas jouez avec la nourriture… Mais la pluie était venue accompagnée. Un orage sourd qui se voulait capable d’effrayer les morts hurlait à la terre entière sa force et son dédain, aidé par un vent dévastateur. Jamais loin, toujours devant, les éclairs redonnaient quelques instants une vie fantomatique aux trois autres éléments. Encore un magnifique spectacle que bien des hommes ignorent… Jack n’était pas de ceux-là. La petite fille aux grands yeux pâles observait de la fenêtre ovale de son grenier la pluie se déchaîner. L’énorme maison à six étages et aux pièces innombrables se dressait bien droite face à la place et au baobab. Elle était tellement haute, que même l’arbre n’arrivait pas à l’atteindre, on aurait pu croire que la maison était la seule chose qu’il pouvait craindre. Contrairement à la plupart des enfants de six ans, Jack ne craignait pas l’orage et n’allait pas, au premier accès de fureur, se réfugier sous la couette. Au contraire, dès quelle avait perçu qu’il allait enfin éclater elle s’était ruée hors de son lit, avait traversé silencieusement la chambre de es grands parents endormis, avait gravi sans peine trois étages, traversez un énorme grenier encombrés de milles objets plus intéressants les uns que les autres, pour accueillir de la fenêtre le premier raie de lumière. Jack ne pouvait s’en empêché, elle avait toujours adoré l’orage au point de transgresser toutes les règles de la maison pour l’observer silencieusement de son endroit préféré. Depuis combien de temps était-elle assise sur ce rebord, appuyée aux moulures du mur ? Les petites filles de cet âge, excepté les fort perturbées, ne se soucient pas de l’heure et du temps qui passe. Tout ce quelle savait c’est que cela faisait longtemps quelle regarderait et qu’elle regarderait encore longtemps. La petite ne pensait guère quand elle regardait, les yeux grands ouverts, elle décernait la magie, simplement. Un nouvel éclair illumina la pièce, révélant au passage la présence d’une armoire croulante de livres poussiéreux et d’une poupée dont la robe semblait vert pâle, ou jaune pâle? Impossible à dire, la magie transforme tout. Le tonnerre suivit presque aussitôt, éclatant dans toute sa splendeur, traînant en longueur. Jack frissonnant serra un peu plus son chaton en peluche orange contre son cœur. Elle n’avait pas du tout peur, elle frissonnait simplement de plaisir… de joie d’être là. Un craquement retenti à l’autre extrémité du grenier, près de la porte, qui lui faisait face. L’enfant, se retourna brusquement apeurée. Un homme âgé se tenait sur le seuil, une lampe à huile à la main. Prise en faut, Jack fit face à son grand père, les yeux baissés, elle joua machinalement avec la petite oreille orange fluorescente droite de son chaton en peluche. Le vieil homme, qui dormait quelques temps auparavant, semblait pleinement réveillé. Cela faisait un moment qu’il observait sa petite fille. Dommage, pensa
t-il, que les vieilles maisons de bois grincent tant. Lorsque Jack leva la tête elle aperçu un sourire bienveillant sur le visage de son grand père, le genre de sourire que les grandes personnes ont quand elles sont attendries. Ses grands yeux pleins d’amour brillaient à la faible lueur de la lampe et croyez moi, n’importe quel enfant, même une petite fille de 6 ans, perçois l’amour dans un regard. La tête d’enfant esquissa alors un sourire heureux et honteux à la foix. Le grand père fronça les sourcils
- Dit moi boucles noires, tu ne devrais pas te trouver là… ta grand-mère te gronderait sûrement si elle l’apprenait…
Penaude, l’enfant reposa ses yeux sur le sol poussiéreux. Il est vrai que le grand père avait sérieusement pensé à la punir, c’est d’ailleurs ce que sa femme aurait fait. Elle était tellement anxieuse quand il s’agissait de sa petite fille… Néanmoins, dès qu’il avait aperçu l’enfant près de la fenêtre, émerveillée par la nature, il avait compris qu’il n’en ferait rien.
- C’est pourquoi ça restera notre secret à tout les deux !
Jack releva la tête, un sourire entier cette fois éclairait tout son visage. Les yeux pétillant de malice et d’innocence à la fois, elle lança un regard à son grand père qu’il reçu comme un merci. Un éclair pénétra à nouveau la pièce. Aussitôt, l’enfant grimpa sur le rebord de la fenêtre. Le grand père traversa la pièce et vint s’asseoir à ses côtés. Ils regardèrent ensemble l’orage. Depuis combien de temps restèrent-ils ainsi ? Les hommes de cet âge, excepté les fort perturbés, ne se soucient plu de l’heure et du temps qui passe, tout comme les petites filles de six ans… Tout ce qu’ils savaient c’est que cela faisait longtemps qu’ils regardaient et qu’ils regarderaient encore longtemps… Tout de même, à un certain moment, l’orage s’étant quelque peu éloigné, le grand père repris la parole.
- Tu ne crois pas que moustache est un peu fatigué ?
- Oui toute ces émotions l’ont E-PUI-SE !
Dit-elle fière d’avoir prononcé un mot difficile. Elle caressa son petit animal. A nouveau attendri par la petite, qui le regardait de ses grands yeux ronds un sourire aux lèvres, l’homme se leva et l’enfant l’imita. Tout deux redescendirent à pas de loups jusqu’à la petite chambre. Jack se mit au lit et, après un long bâillement, ferma délicatement ces yeux pleins d’intelligence. Le vieil homme l’observa encore un instant, tapi dans l’ombre, avant de refermer la porte et d’aller se coucher à son tour.
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maïa
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MessageSujet: Re: "Quelqu'un de bien"   "Quelqu'un de bien" EmptyLun 8 Oct - 12:19

Beaucoup de sang s’était écoulé depuis cet étrange nuit où Jack avait communié avec l’orage. Propulsez quelques années en avant, cette même place dans ces mêmes conditions, ne ressemblait cependant plu du tous à l’image que Jack en avait gardé de son passé. L’herbe, à nouveau jaunie, attendait depuis maintenant longtemps la pluie. Le même baobab, un peu plu vieux, était toujours le premier témoin de ce qui se passait à Cuore. Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu une goutte de pluie au village, seule la neige en hiver rafraîchissait le climat. Nous étions une journée de printemps qui aurait pu être belle. Nous étions le même jour 13 ans après. Néanmoins, il ne pleuvait plus de la pluie dans tout le pays, mais des boulets de canons. Toute la différence résidait dans ce détail signifiant à la population d’Italie qu’elle n’était plu en sécurité. Pourquoi cette haine et cette violence ? D’après ce que les gens disent il semblerait que leur auparavant noble dictateur se soit « froissé » avec son ancien « meilleur ami ». Celui-ci serait désobligé de l’avoir trouvé au lit avec sa femme… quel dommage que tant d’hommes doivent payer la faute d’un seul… Cependant, Cuore et ses toits discrets avaient réussi miraculeusement à échapper aux coups de fusils. Toujours debout, le mince village semblait se vanter auprès de la grande Rome partiellement détruite. Soudain, une jeune fille débarqua d’une voiture remplie de cages de poules remplies de poules elle mêmes. Son chauffeur, un type étrangement sale, muni d’une casquette bleue électrique, sortit sa tête rougeâtre au dehors pour s’adresser à la demoiselle.
- c’est bien ici mam’selle ?
Celle-ci n’eu besoin que d’un seul regard sur une grande maison délabrée pour lui répondre
- oui…
- Et bé… il a eu de la chance vôt p’tit coin !
- Oui… effectivement
Le conducteur voulu remettre sa casquette en place mais ne réussis qu’à la déplacer un peu plus sur le côté.
- suis bé content pour vous ! Vous z’étiez pas bein causante mais vous me semblez bein gentille ! Vous zallez m’manquez !
- merci encore !
- fut un plaisir !
Lui répondit-il d’un sourire étincelant de dents jaunâtre et désordonnées. Il jeta un dernier coup d’œil au baobab qui, pour lui, semblait tout à fait à sa place, s’engouffra à l’intérieur et démarra dans un crachat de fumée noir et épaisse. La demoiselle n’avait pas quitté le baobab des yeux. Un halos de fumée noire l’entourait à présent, elle et se belle robe blanche. Elle ne bougea pas d’un cil. Pendant combien de temps ? Le temps ne compte plus vraiment pendant la guerre…Après quelques instants (dirons nous) passés en tête à tête, elle se décida enfin à traverser la rue, autrefois pleine de vie, aujourd’hui déserte. Ses grands yeux brillaient d’une terreur sourde et aucun sourire n’éclairait son visage charmant. Cependant, on pouvait apercevoir dans cette expression la détermination farouche qui l’avait portée jusqu’ici. La jeune fille aux boucles noires saisi dès lors sa petite valise et se dirigea vers la grande maison.

La main de Jack resta quelques secondes suspendue à trente centimètre de la petite porte de bois, ses grands yeux fixés sur une fenêtre au tout dernier étage. le soleil de plomb lui transperçait les pupilles mais elle ne semblait pas vraiment s'en rendre compte, seul ce qu'elle voyait comptait. elle conaissait bien cette petite porte de pin entourée de lierre roussit, vidée de heurtoir ou de clochette, ce perron de six marches exactement, taillées dans la plus belle pierre, cette façade, mélange bde bois et de pierre, cette heute fenêtre, nichée sous un toit protecteur, d'où il était si facile d'observer l'orage de ses yeux d'enfants. Mais elle n'était plu une enfant désormais, quelques tuiles brisées au pied du mur lui rappellère que le temps c'était écoulé. elle frappa trois coups distincts. Tout d'abord, elle cru que personne ne viendrait et cela lui enleva un poid qui compressait sa poitrine. Cepandant des petits coups secs et sourds se firent entendrent de l'autre côté de la cloison. Jack eu à peine le temps de se dire su'il devait s'agir du cri de talons aiguilles, qu'une femme, un peu plus âgée qu'elle à en juger par de petites rides au coins des yeux, lui ouvrit, l'air enchanté.
- vous devez être Jack!
l'interessée ne répondit pas de suite. oposé à la mine joyeuse de son interlocutrice, le sourire de Jack n'aparut pas. sans le moindre mot la jeune fille entra dans la maison laissant soin à l'autre de refermer la porte. elle ôta son petit chapeau de dentelle blanc et le posa sur le porte manteau, sans un regard. Les mains jointes elle observait le hall d'entrée, vaste mais cepandant chaleureux, oubliant son vis-à-vis. Après un cours instant pendant lequel l'autre femmle restait sur le côté, un sourire compréhensif toujours peint sur les lèvres, Jack déclara
-oui...j'était bien sa petite fille
elle rencontra se yeux noisettes et éclata en sanglot.

Un paysage magnifique s’étendait tout autour du cimetière. Les étendues brûlées que l’on apercevait au de là avait un on ne sait quoi de mystique qui collait admirablement bien avec le sentiment d’instabilité qui régnait au village. Néanmoins, elles possédaient cette vertu rassurante de sécurité et bizarrement, regarder ces paysages bondés de soleil et de vie redonnait l’espoir qu’il manquait en ces temps troublés. Contrastant à peine, le petit cimetière avait semble t-il trouvé sa place dans cette nature troublante. Rien, des mauvaises herbes envahissants les sépultures aux allées à peine visibles, ne laissait pensé que l’homme avait dominé cet endroit comme bien d’autres. Juste les quelques tombes de marbres ou de pierres verdies par la vase et la mousse témoignaient de l’occupation dans cet endroit morbide. Ombragé par de nombreux arbres l’entourant, le lieu de paix était privilégié d’une ombre bienveillante pour les mauvaises herbes ce qui permettait de trouver dans se lieu le recueillement nécessaire que l’on recherche en allant « voir » les morts. Une unique entrée dominait aux milieu des arbres : un petit portail rouillé mais ouvragé avait bien du mal à tenir sur ses gonds. Cependant personne ne s’en souciait chez les vivants car très rares étaient ceux qui venaient fleurir les tombes. C’est pour cela que le vieux portail fut tout étonné ce jour là quand il s’ouvrit douloureusement. Elle se tenait à l’entrée, les larmes aux yeux, un bouquet à la main de Lys et de roses blanches. Difficilement elle s’avança jusqu’une tombe miraculeusement dépouillée de mauvaises herbes. Là elle s’assit et avec pour tout témoin cette nature qu’elle aimait tant, elle se mit à parler sans s’arrêter.

Elle raconta à son grand-père défunt les journées difficiles, les professeurs récalcitrants. Le désarroi qu’elle avait ressenti en apprenant qu’elle ne pourrait revenir pour l’enterrement de sa grand-mère et la joie de voir don travail récompensé par un diplôme tout neuf d’institutrice. Plus elle parlait, plus elle y croyait, plus elle pleurait. Quand vous avez aimez une personne à ce point, qu’importe votre age, le temps parait toujours s’allonger, s’étendre jusqu’à n’en plus finir, jusqu’au désespoir. La jeune fille se releva, essuya ses magnifiques yeux grâce à un mouchoir en dentelle finement brodé autrefois, par sa grand-mère. Quand elle atteignit le portail elle se retourna une dernière fois vers la sépulture. Elle savait déjà qu’elle reviendrait souvent raconter à son grand-père sa vie, lui demander conseils, comme autrefois, avant les lettres peu rapides que la poste mettait un malin plaisir à lui renvoyer une fois sur deux négligent les nouvelles. Fourbue, épuisée, cette visite lui avait néanmoins remis un peu de baume au coeur. Jack traversa le village et rentra alors dans la maison qu’elle s’était plue à appeler « chez moi ».

Louisa l’attendait depuis un bout de temps quand la « jolie minette » remontra enfin le bout de son nez. La dame, d’une trentaine d’année, était depuis peu rentré dans le monde où le temps à de plus en plus d’importance. Mère de trois enfants, elle ne pouvait se permettre de rester au manoir plus longtemps et avait déjà emprunter la voiture de son mari suffisamment de temps pour qu’il s’en rende compte.
- Jack je suis désolée mais je dois partir, mes enfants m’attendent sûrement…
- Je comprends Louisa, je suis très heureuse d’avoir pu faire ta connaissance
Jack saisi les mains de son interlocutrice et les teints dans les siennes
- Le vieux y tenait beaucoup! Il m’a fait promettre de te remettre les clés en mains propres ! il ne nous reste plus que à rester en contact ma chère cousine
La plus âgée laissa un large sourire prendre possession de ses lèvres en prononçant le dernier mot. Jack l’imita à son tour.
- j’y tiens beaucoup
Lui répondit-elle sans se départager de se charmant sourire. Louisa rentra alors dans la petite 2CV grise et enclencha le contact. Passant la tête par la fenêtre elle lança à sa cousine tout en démarrant :
- Il y a un peu de viande et des patates dans le frigo !
La voiture s’éloignant déjà à toute vitesse Jack se dépêcha de crier le « merci » qui s’imposait. Cette journée avait au moins eu un point positif puisqu’elle avait rencontré sa cousine pour la première fois.

Ereintée, Jack ne pris même pas la peine de manger. Elle gravit dans le noir les deux volées d’escaliers sans encombres, prenant soin d’enjamber la dernière marche déficiente du premier avec un sourire. Dans un soupir de soulagement, finalement heureuse d’être là, elle se glissa dans les draps fraîchement lavés, certainement par Louisa. En effet, elle s’était occupée de la maison depuis l’événement tragique, le temps que Jack prenne ses dispositions pour rentrer au pays. Cette dernière glissa dans un sommeil profond, peuplé de rêve d’enfants. Elle était enfin de retour chez elle.
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